Commentaire de Norman Finkelstein : Lors de sa dernière comparution devant la Cour le 8 septembre 2017, le Dr Baldeo a demandé le droit de lire une déclaration. Cependant, il n’a pas pu le faire, car les avocats Michael Chetkof et Allyson Burger s’y sont opposés. Une version abrégée de la longue déclaration du Dr Baldeo est reproduite ci-dessous.  

Par ailleurs, j’ai alerté tous les avocats matrimoniaux de la région de New York-Long Island quant aux procédés insidieux du duo de sangsues draculéen qu’est Chetkof et Burger. Quelques avocats m’ont répondu. Aucun ne parle élogieusement de Chetkof. Voici une correspondance typique avec l’un des confrères de Chetkof :


Avocat : Je connais bien M. Chetkof, mais je ne dirai rien de négatif à son sujet.

Moi : Je prends note que vous ne dites pas de bien de lui non plus.
Avocat : Quant à dire quoi que ce soit, je me fais un devoir de ne rien dire si je ne peux pas dire quelque chose de positif. J’en ai dit assez.
C’est bien assez explicite, en effet !
JE VOUS DEMANDE DE SIGNER CETTE PETITION EN SOUTIEN A MA PLAINTE CONTRE CHETKOF ET BURGER :
 
Norman Finkelstein


***

Déclaration du Dr Rudolph Baldeo :

Votre Honneur, Madame le juge Stacy D. Bennett,
Je souhaite faire une déclaration à la Cour.
Depuis le début de ces procédures de divorce, j’ai recherché un règlement juste et équitable.
J’ai d’abord prié Azimoon Baldeo de se joindre à moi auprès d’un conseiller conjugal afin de sauver notre mariage, pour nous et surtout pour nos très beaux, intelligents et talentueux trois enfants. Mais Azimoon a refusé que nous faisions appel à des conseillers matrimoniaux, et j’ai dû me résoudre à l’inévitable : nous allions divorcer.
Une fois que le point de non-retour a été atteint dans notre mariage, j’ai voulu être juste. Quelle que soit l’animosité qui puisse exister entre Azimoon et moi-même, elle est toujours la Mère de nos enfants, et je ne lui souhaiterai donc jamais aucun mal. J’ai dit à Azimoon que je voulais diviser nos biens matrimoniaux en deux parties égales, 50-50, à l’exclusion des deux propriétés de Queens qui appartiennent à ma sœur et à ma nièce. Je regrette d’informer la Cour qu’Allyson Burger n’a cessé de désinformer la Cour et de l’induire en erreur en affirmant que j’avais convoité tous les biens matrimoniaux pour moi-même.  
J’ai ensuite proposé à Azimoon d’affecter une partie de nos économies à l’éducation de nos enfants. J’ai enchainé les semaines de travail de 80 heures pour assurer l’avenir de nos enfants, de sorte qu’ils n’aient pas à souffrir les difficultés qu’Azimoon et moi avons connues en grandissant, et les difficultés que j’ai traversées pour devenir médecin. Mais Azimoon a également rejeté cette proposition.
À ce stade, je suis devenu récipiendaire d’une avalanche de documents de la Cour adressés par Allyson Burger dans lequel elle a allégué que j’avais infligé « d’innombrables » actes de « violence indescriptible » à Azimoon pendant un quart de siècle. Elle prétendait avoir des preuves « documentées » pour étayer cette affirmation sensationnelle. Mais Burger n’a jamais présenté à la Cour le moindre dossier de police, dossier médical, dossier de conseil ou témoignage. Elle était incapable de présenter des preuves « documentées » parce que les « innombrables » actes de « violence indescriptible » ne se sont jamais produits. Je regrette d’informer la Cour qu’à ce sujet, Allyson Burger a encore désinformé et trompé la Cour à maintes reprises.
Malheureusement, les honoraires des avocats s’accumulaient (comme on me le rappelait constamment), et tout le monde autour de moi a commencé à exprimer de l’impatience. Je n’ai donc jamais eu ma journée à la Cour. Non seulement je n’ai pas pu témoigner, mais nous n’avons même pas pu procéder à un contre-interrogatoire du premier témoin – ou de quiconque.
À la fin, j’ai été contraint de signer la Stipulation sous une contrainte extrême avant même d’avoir eu l’occasion de la lire.
Comme je l’ai déclaré dans mon témoignage à la Cour sous serment le 24 août 2017 :
Une copie de la Stipulation de 100 pages établie par Burger et Chetkof m’a été remise à 14h00 pendant la suspension de l’audience. J’étais moi-même directement venu au palais de justice ce matin-là après avoir passé une longue nuit dans une salle d’urgence bondée. Pourtant, j’ai plaidé auprès de mes avocats afin que nous parcourions la Stipulation avant que je la signe.
Nous avons commencé à lire la Stipulation ligne par ligne. Lorsque nous sommes arrivés à la page 16, j’ai remarqué que l’un des chiffres clés de la Stipulation était significativement faux. Il était allégué que j’avais 300 000 $ dans mon compte bancaire Chase alors que je me souvenais clairement que le compte contenait 250 000 $. J’ai été pressé de contacter cette banque à l’instant même. Il a fallu une demi-heure au téléphone pour confirmer que j’avais raison.
Malheureusement, Burger et Chetkof ont refusé de corriger cette grave distorsion dans la Stipulation. Ils ont commencé à s’exprimer comme si nous étions dans un bazar du Moyen-Orient, en m’offrant un petit « crédit » ici et un petit « crédit » là. En effet, j’ai accepté de signer la Stipulation lorsque Chetkof a fixé ses nouveaux honoraires d’avocat à 50 000 $, mais après le déjeuner une heure plus tard, il a demandé 80 000 $ en frais d’avocats supplémentaires. Il n’a présenté aucune facture, aucun détail des diligences effectuées. Il a tout simplement sorti ce chiffre de son chapeau de sorcier. Je suis un médecin urgentiste. Lorsque nous facturons les clients, l’hôpital doit détailler les prestations au centime près.
La vérité vraie est que nous n’avons pas pu aller plus loin que la page 16 dans notre lecture de la Stipulation avant qu’une pression insupportable ne soit exercée sur moi pour « signer, signer, signer ». J’ai ressenti que je n’avais aucun autre choix, sinon celui d’obtempérer, bien qu’au fond de moi je sente bien que j’avais tort de céder.
Je ne demande pas à la Cour de rouvrir l’ensemble de l’affaire. Le divorce a été accordé. Je me suis réconcilié avec réticence avec ce verdict. Je demande simplement à la Cour d’être juste et équitable.
J’ai été pris au piège de l’allégation selon laquelle j’aurais commis « d’innombrables » actes de « violence indescriptible » contre ma femme. J’ai ensuite été soumis à un odieux chantage avec la terrible perspective de perdre ma licence médicale et d’aller en prison. Puis, le 10 août 2017, six jours seulement après la signature de la Stipulation, Chetkof a menacé d’ « ouvrir la boîte de Pandore » et de me détruire « personnellement et professionnellement » si je n’empêchais pas le professeur Norman G. Finkelstein d’écrire un article dans une publication majeure documentant ce qui m’avait été infligé. Mais je ne peux pas contrôler le professeur Finkelstein. Il est son propre maitre. Il publiera l’article quoi que je puisse dire s’il croit qu’une injustice a été commise. C’est sa nature et son tempérament. Devrais-je être détruit à cause des actions de quelqu’un d’autre ?
Ce jugement de divorce était-il juste ?
Était-il juste?
Est-ce que le droit l’a emporté ?
Est-ce que c’est ça, l’Amérique?
J’en appelle instamment à la Cour pour qu’elle fasse usage de sa sagesse et de son jugement pour corriger les torts qui m’ont été infligés et procéder à un règlement juste et équitable.
                                                                        Avec respect,
                                                                        Dr. Rudolph Baldeo

Norman Finkelstein et le Dr Baldeo face aux avocats-rapaces Michael Chetkof et Allyson Burger

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