Bulletin Al-Manar, 23 juillet 2014
Edition et traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr
Retranscription :
Que la Paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Sa Miséricorde et Sa Grâce.
L’économie sioniste est dans l’oeil du cyclone. L’économie est la principale victime de l’agression israélienne contre Gaza.
Voilà ce qu’a déclaré le journal Yediot Aharonot depuis le premier jour de l’agression contre la bande (de Gaza). Le secteur le plus touché, selon le journal, est le secteur touristique. Certains hôtels ferment complètement, et d’autres ne maintiennent qu’un niveau d’activité minimal, ce qui entraîne des pertes très élevées.
Le principal désastre pour l’économie de l’entité (sioniste) est l’annulation des vols des principales compagnies aériennes américaines, européennes et même russes à destination des aéroports sionistes, après qu’il ait été démontré qu’ils étaient à portée des roquettes de la Résistance. Les vols à destination de l’entité usurpatrice ont donc été bloqués, et cela a des conséquences très graves pour l’économie israélienne d’après les analystes sionistes.
L’aéroport Ben Gourion (à Tel Aviv) a été délaissé au profit de l’aéroport d’Eilat au Sud, à l’extrême Sud, ainsi que de l’aéroport Ovda dans le Néguev, des aménagements qui ont impliqué des dépenses colossales.
Le secteur agricole est dans le même état : les pertes se comptent en millions et les activités ont été paralysées, surtout dans les colonies et dans les zones occupées proches de Gaza.
Au niveau de l’industrie, les pertes sont lourdes. A Ashqelon et Ashkol, par exemple, les zones industrielles ont été complètement paralysées.
Quant à la bourse israélienne, elle a subi de fortes chutes, surtout lorsque les roquettes sont parvenues à Tel Aviv, Haïfa, et au-delà.
Selon des chiffres émis par des analystes sionistes, on s’attend à ce que les pertes de l’économie israélienne soient comprises entre 40 et 50 % du PIB.
Et selon des estimations faites par l’entité (sioniste), chaque journée de guerre coûte plus de 40 millions de dollars, auxquels s’ajoutent les coûts des dégats occasionnés par les pertes matérielles que causent les roquettes sur les bâtiments, les constructions, les rues, etc.
Ajoutons encore le prix de l’agression aérienne : chaque attaque menée par les avions de guerre coûte plusieurs centaines de millers de dollars.
De même, l’opération terrestre a des conséquences très douloureuses pour l’économie sioniste : lorsque 50 000 soldats sionistes sont appelés par précaution, cela implique que l’entité (sioniste) est obligée de les payer financièrement, d’après la loi qui a été appliquée après la guerre de juillet 2006 contre le Liban. Presque chaque soldat est donc compensé financièrement pour chaque jour de durée de l’agression (israélienne).
Et le prix exorbitant du Dôme de fer israélien, qui atteint les centaines de millions de dollars, reste l’exemple le plus éloquent de l’étendue des pertes subies par l’entité usurpatrice durant son agression.