Pendant un an et quatre mois, j’ai été témoin de la crucifixion d’un homme.
C’était un ancien étudiant.
Un quart de siècle plus tard, c’est maintenant un ami de confiance.
Immigrant pauvre d’Amérique du Sud, il était commis d’entrepôt en journée et assistait à mes cours du soir.
Grâce à ses dons innés, et à force de travail acharné et d’une discipline surhumaine, il est finalement devenu pédiatre.
Mais il n’a jamais oublié d’où il venait.
Chaque année, il a mis de côté plusieurs semaines pour voyager dans le monde et se mettre bénévolement au service des pauvres et des démunis, les Damnés de la Terre.
Il m’a accompagné en Afrique du Sud, où il a traité des enfants orphelins atteints du Sida.
Il m’a accompagné en Cisjordanie, où il a traité des enfants palestiniens blessés par balle par des soldats israéliens.
Il travaillait de 60 à 80 heures par semaine – oui, 60 à 80 heures ! – afin d’économiser de l’argent pour ses trois enfants.
Il voulait le meilleur pour eux : une vie libre des difficultés qu’il a dû supporter, car eux aussi, par la Grâce de D.eu, devinrent des médecins.
Il était sur le point d’atteindre les objectifs de sa vie : Guérir les malades et Nourrir ses enfants.
Mais en avril 2016, la catastrophe a frappé.
Il est tombé entre les griffes de deux avocats sans scrupules nommés Allyson Burger et Michael Chetkof.
Ils avaient tourné en cercle au-dessus de leur proie : de carrure chétive, il a la peau sombre, il est moitié musulman, et son anglais n’est pas parfait. La cible parfaite.
Ils ont ensuite fondu sur lui pour l’achever.
Ils ont inventé le Grand mensonge, selon lequel il aurait commis « d’innombrables » actes de « violence indescriptible » [contre son ex-épouse, prétendument révélés après 27 ans de mariage].
La preuve de cela ?
Aucune.

Aucune preuve photographique ou physique, aucune trace de plainte, aucun certificat médical, aucun affidavit de témoins oculaires.
Littéralement rien.
La peur et la douleur l’avaient mis hors de lui.
Cela m’a brisé le cœur.
J’ai promis de ne pas l’abandonner.
Comment aurais-je pu déserter un ami, un véritable saint, à son heure de grand besoin ?
Jour après jour, je me suis assis avec lui et ses avocats.
Jour après jour, je me suis rendu avec lui à la Cour.
Nuit après nuit, j’ai lu et relu le dossier de la Cour.
Mais je fus impuissant face au crime qui se déroulait.
Le duo de vautours assermentés ne cessait de s’évertuer à le compromettre et à le salir en trifouillant dans son passé.
Ils l’ont intimidé. Ils l’ont rudoyé. Ils l’ont harcelé. Ils l’ont secoué. 
Ils l’ont humilié. Ils l’ont dégradé. Et ils l’ont rabaissé plus bas que terre.
Sans relâche, sans merci, ils ont lacéré sa chair.
Le vendredi 4 août, il a succombé.
« Je n’en peux plus », murmura-t-il avec le sourire mortifié de la défaite.
Il a perdu sa maison et les économies de toute sa vie.
Cette nuit-là, il m’a appelé, sanglotant avec hystérie, brisé.
Je lui ai fait une promesse solennelle : cette horreur ne sera ni pardonnée, ni oubliée.
La vérité sera faite et les auteurs seront punis.
Advienne que pourra, je révélerai au monde comment il a été crucifié.
Étiez-vous là quand ils ont crucifié mon Seigneur ? Tremblez, tremblez, tremblez. [Gospel de Paul Robeson]
Maintenant, les Vautours le soumettent à un odieux chantage pour me faire taire.
Ils ont envoyé une lettre indiquant :
« Si votre ami continue sur cette voie, la boîte de Pandore sera ouverte et la publication du dossier de la Cour ne sera pas bénéfique au Dr Baldeo sur les plans personnel et professionnel » (voir ci-dessous).
Si vous êtes aussi scandalisé que moi par ces tactiques de chantage, je vous invite instamment à SIGNER ET PARTAGER CETTE PETITION et à contacter Allyson Burger et Michael Chetkof pour leur dire d’ARRETER LE CHANTAGE !
Voici leurs coordonnées :
Saltzman Chetkof et Rosenberg LLP
1-516-873-7200
 Le Dr Baldeo soignant bénévolement des orphelins atteints du SIDA en Afrique

Voir également les autres articles explicatifs de Norman Finkelstein relatifs à cette affaire :
 
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