Source : http://www.interet-general.info/spip.php?article22374
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- Vue du Tribunal fédéral, à Lausanne
En date du 14 octobre 2015, le Tribunal fédéral suisse a confirmé ma condamnation à 5 mois de prison ferme rendue par la Cour de Justice de Genève, le 7 octobre 2014, dans le litige qui m’opposait à la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) à propos de divers articles dénonçant le lobby juif, le soutien massif des juifs à Israël, ou faisant état d’opinions révisionnistes à propos du génocide des juifs par les nazis au moyen de chambres à gaz, tout ceci étant considéré comme de la « discrimination raciale », même si personne n’a été discriminé en réalité. Je suis également condamné pour avoir refusé de me censurer et pour avoir interrompu le déroulement d’une audience d’instruction. En bref, mon avocat, Pascal Junod, a été débouté sur tous les points sans exception.
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- Suisse
Je voulais par exemple que l’argument ne bis ibidem soit soulevé parce que vous êtes déjà poursuivi pour les mêmes textes, mais comme nous le savons la procédure 2009 ne fait pas encore l’objet d’un arrêt exécutoire. J’en prends acte et si vous êtes condamné pour cela, il faudra en tirer les conséquences.
Les points sur lesquels le Tribunal fédéral n’entre pas en matière sont mineurs et ne sont pas ceux qui nous ont réellement occupés. Il fallait se concentrer sur les griefs essentiels et sur lesquels le Tribunal fédéral se prononce brièvement pour les rejeter avec des arguments hélas convenus en ne prenant absolument pas en considération par exemple, les travaux des historiens sur les 10 ou 20 dernières années, ce qui lui permet d’affirmer que l’Holocauste est unanimement admis ; ceci fait bien entendu écho à la récente décision de la Cour européenne des droits de l’homme sur le génocide arménien. Tout cela a déclenché un débat médiatique que vous aurez suivi et qui met très mal à l’aise les tenants de l’art 261bis CP.
Il y a également la question du lobby juif que le Tribunal fédéral vous reproche de mentionner sans jamais le définir ; là, en revanche, il n’y a plus de fait notoire, alors qu’il en est question tous les jours même dans la grande presse.
Et quand je cite des faits qui peuvent être considérés, eux, comme notoires, le Tribunal fédéral me reproche de me fonder sur des faits non constatés, comprenez par là qui n’ont pas fait l’objet d’enquêtes au niveau cantonal. C’est me reprocher de ne pas avoir établi que le ciel est bleu.
Sur des questions comme l’insoumission à une décision de l’autorité ou l’empêchement d’accomplir un acte, il est un fait que vous avez persisté, considérant que les textes incriminés ne tombaient pas sous le coup de la loi et d’autre part que les faits de votre altercation étaient établis dans le dossier. (…)
C’est bien sur l’essentiel que le Tribunal fédéral nous déboute : négation d’un fait notoire, l’Holocauste, et atteinte à l’honneur d’un groupe de personnes en raison de leur religion, le Tribunal fédéral ne répondant jamais à notre affirmation que les juifs ne sauraient précisément se réduire à une religion.
Comme je suis juif antisioniste et que nous entretenons des rapports cordiaux depuis plusieurs années, M. Brunner m’a demandé de témoigner à propos de ces allégations, ce que je fais très volontiers.
Etant écrivain, j’ai publié plusieurs livres dénonçant les activités du lobby juif et ses rapports avec le gouvernement israélien. En particulier, j’ai dénoncé le rôle des sayanim, ces milliers de juifs qui, dans le monde entier, collaborent sur demande avec le Mossad, espionnent pour le compte d’Israël, oeuvrent partout afin d’imposer une politique pro-israélienne, diffusent la propagande israélienne, propagent des campagnes islamophobes et mènent des campagnes de calomnies et de persécution à l’encontre de quiconque critique Israël.
Cela m’a valu de subir moi-même une campagne de persécution en France. J’ai été agressé à plusieurs reprises par des voyous de la Ligue de défense juive, que ce soit dans la rue ou pendant des conférences et des séances de dédicaces de mes livres. Mes agresseurs ont toujours bénéficié de l’impunité et les médias dominants ont passé ces agressions sous silence. A travers son site internet interet-general.info, M. Brunner a été l’une des rares personnes à toujours dénoncer les persécutions que je subissais.
Il suffit d’aller sur son site pour constater que M. Brunner a régulièrement pris la défense de juifs persécutés par le lobby juif en raison de leurs critiques des crimes d’Israël. Il est donc évident que le comportement de M. Brunner par rapport aux juifs n’est pas du tout ce que voudrait faire croire l’arrêt de la Cour de Justice de Genève.
Non seulement les critiques de M. Brunner à l’encontre du lobby juif, telles qu’elles apparaissent dans l’arrêt de la Cour de Justice de Genève, sont véridiques, mais de nombreux juifs antisionistes expriment exactement les mêmes. Il ne s’agit nullement de « propagande antisémite ».
L’action du lobby juif dans le monde entier est foncièrement totalitaire, car il s’efforce d’imposer partout son influence, que ce soit par la corruption ou l’intimidation, sans se soucier de la volonté de la population locale. Quiconque s’oppose à ses agissements est aussitôt accusé d’antisémitisme et tout est alors entrepris pour détruire cette personne politiquement, professionnellement et socialement. A l’inverse, ceux qui se laissent instrumentaliser par le lobby juif bénéficient de son soutien, que ce soit financièrement, médiatiquement ou politiquement.
Frank BRUNNER
Note :
(1) http://www.ekr.admin.ch/themes/f154.html
Annexe : Norman Finkelstein sur l’exploitation de la Shoah par Israël, la liberté d’expression et la loi Gayssot